COMÉDIE OFF DU LIVRE DE MONTPELLIER: RETOUR EN IMAGES

Deux jours sous le ciel bleu du Languedoc, place historique Jean Jaurès et justement... on a résisté ! Cette Comédie OFF du livre de #Montpellier avec François Millet et Pascale Battistelli, mes acolytes anonymes, sera inoubliable !#comedieoff #montpellier

Comédie OFF du livre PARTIE 2 Je vous avais promis des potins : j'ai été agressée à #montpellier dans le tramway en fin de festival. La scène est la suivante : une adorable jeune femme se met à hurler. Une "sale péripatéticienne"(plus trivialement: "sale pu%%" ) l'aurait poussée. De qui parle-t-elle? De moi, apparemment. Eh oui, je l'ai légèrement bousculée, peucherette, avec mon chargement de caisses pesant un âne mort. (J'ai au préalable averti et supplié les personnes de s'écarter car l'engin est difficilement manœuvrable mais bref). Je transpire comme une malade. Je suis à bout de nerfs. Claquée de ma journée. Au bout du rouleau. Les options "Zen" et "Non-violence" ne figurent plus dans mon stock des réactions appropriées.Je laisse donc place à mon alter "quartiers nords" pour pratiquer mon vocabulaire le plus fleuri et laisser s'exprimer sans filtre la folle furieuse aux yeux injectés de sang:- C'est qui, la sale p%%? C'est moi, la sale p**?? - Ouais, c'est toi, la sale p*#@(Vous apprécierez la variété du vocabulaire).

Je comprends que la jeune fille a un pois chiche à la place de la cervelle, mais j'ai envie de me la faire. Marre des incivilités. Marre du règne de la lâcheté qui consiste à faire semblant de n'avoir pas entendu les insultes, à la seule fin d'éviter les conflits.Finalement, après un violent affrontement verbal à la hauteur de sa taille (c'est dire si c'est bas, car sa tête creuse est à la hauteur de ma poitrine), la demoiselle au QI d'huître juge que j'irai jusqu'au bout dans la défense de mon honneur. Oui, je suis prête à ruiner ma manucure et ma queue de cheval dans un combat de chiffonnières. Après tout, il faut bien que toutes ces années de judo servent à quelque chose !Mais finalement, elle se barre.Moralité : je rate ma sortie et mets 1h30 pour rentrer. Mais les badauds me saluent tous d'un :" Ah, vous, au moins, vous ne vous laissez pas faire !". 

Un épiphénomène qui a fait monter tous mes niveaux de cortisol et me renforce dans la certitude que notre société profondément malade ressemble de plus en plus à "L' égout de Rome"*Et vous ? Vous auriez réagi comment ? Mille mercis à tous ceux qui ne baissent jamais la tête. Et encore plus de mercis à tous ceux qui ont rendu possible ce très beau festival, qui sont venus me voir, ont échangé sur le stand, m'ont fait mourir de rire ou m'ont filé un coup de main dans la galère. Dieu vous bénisse et surtout toi Pascale Battistelli !!! 

*Victor Hugo, pour ceux qui n'ont pas la ref. 

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